Locaux professionnels : quelle ventilation installer ?

L’air intérieur contient de nombreux polluants issus des matériaux de construction, des équipements et des activités humaines. Une mauvaise circulation de l’air favorise leur accumulation, avec des conséquences sur le bien-être et la productivité. La réglementation impose des obligations précises en matière de renouvellement de l’air, définissant des seuils à respecter pour garantir des conditions de travail acceptables. Face à ces enjeux, le choix d’un système de ventilation adapté devient une priorité. Alors, quelle ventilation installer dans des locaux professionnels ?

L’importance de la qualité de l’air en entreprise

Les locaux sont exposés à une pollution de l’air intérieur bien plus importante qu’on ne l’imagine.
Peintures, revêtements de sol, colles, produits d’entretien ou encore équipements informatiques libèrent des substances volatiles qui s’accumulent dans l’atmosphère.

Sans un renouvellement d’air efficace, ces polluants stagnent et peuvent provoquer divers troubles comme des irritations, des allergies ou une fatigue persistante.

L’ouverture des fenêtres constitue une réponse ponctuelle, mais insuffisante dans un cadre professionnel où un renouvellement constant de l’air est nécessaire. Des solutions adaptées, comme celles proposées par ventileco.fr, permettent d’assurer un air sain tout au long de la journée.

Au-delà des considérations sanitaires, la ventilation des bureaux est encadrée par plusieurs réglementations. Le Code du travail définit des débits d’air minimaux à respecter en fonction des espaces :

  • 25 m³/h par occupant dans les bureaux et les locaux sans travail physique
  • 30 m³/h pour les espaces de restauration, de vente et de réunion
  • 45 m³/h dans les ateliers avec activité physique légère
  • 60 m³/h pour les ateliers où l’effort physique est plus soutenu

Le Règlement Sanitaire Départemental Type impose également des obligations pour les bâtiments recevant du public.

La loi Evin, quant à elle, interdit l’exposition involontaire à la fumée de tabac, nécessitant des dispositifs adaptés pour assurer une extraction efficace des émissions résiduelles.

L’aspect énergétique entre également en ligne de compte : une ventilation inadaptée peut provoquer d’importantes déperditions thermiques, augmentant les besoins en chauffage et en climatisation.

Avec la mise en application de la RE 2020, la gestion des flux d’air devient un enjeu central pour la maîtrise des consommations énergétiques des nouvelles constructions.

Systèmes de ventilation : quelles options pour des locaux professionnels ?

La mise en place d’un système de ventilation dans des locaux professionnels peut se faire via différents dispositifs, chacun répondant à des besoins spécifiques.

La ventilation mécanique contrôlée simple flux fonctionne par extraction de l’air vicié. L’air neuf entre naturellement par des grilles installées sur les façades ou les fenêtres, tandis qu’un ventilateur évacue l’air intérieur.

Ce système a l’avantage d’être économique, simple à mettre en place et facile à entretenir. Il convient particulièrement aux espaces où la répartition homogène de l’air n’est pas un critère prioritaire.

En revanche, il ne permet pas de récupérer la chaleur de l’air évacué, ce qui peut engendrer des pertes thermiques.
Son efficacité est également réduite dans les bâtiments de grande hauteur ou les locaux à forte densité d’occupation.

Par ailleurs, l’isolation acoustique reste limitée, ce qui peut être un inconvénient dans des environnements bruyants.

La ventilation mécanique contrôlée double flux apporte une réponse plus performante aux besoins des bureaux. Grâce à un échangeur thermique, elle récupère la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air entrant, permettant ainsi des économies d’énergie notables.

D’ailleurs, lorsqu’elle est associée à une pompe à chaleur, la VMC double flux optimise la gestion thermique d’un bâtiment en limitant les déperditions de chaleur et en réduisant les besoins en chauffage et climatisation.

Ce dispositif garantit une meilleure répartition de l’air frais, tout en réduisant les nuisances sonores en supprimant les entrées d’air en façade. Il constitue une solution durable et efficace pour améliorer la qualité de l’air intérieur tout en maîtrisant les dépenses énergétiques.

En contrepartie, son installation nécessite un investissement plus conséquent et un entretien régulier pour garantir le bon fonctionnement de l’échangeur thermique et des conduits de distribution.

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